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L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte régulièrement sur les conséquences du manque d'activité physique dans le monde. Ces mises en garde mettent en lumière les défis auxquels les sociétés modernes sont confrontées en matière de santé publique. Parallèlement, l'OMS propose une définition large de la santé, qui souligne l'importance d'une approche globale et préventive.
Selon les données de l'OMS, 28 % des adultes dans le monde sont insuffisamment actifs, et ce chiffre monte à 81 % pour les adolescents. En France, malgré une prise de conscience croissante, une part importante de la population reste exposée aux conséquences néfastes d'une vie sédentaire.
L'inactivité physique est associée à une augmentation significative du risque de maladies chroniques, notamment :
Les maladies cardiovasculaires.
Le diabète de type 2.
Certains cancers (sein, côlon).
L'obésité.
En outre, le manque d'activité physique contribue également à des problèmes de santé mentale, comme l'anxiété et la dépression. Selon l'OMS, l'inactivité est responsable de 5 millions de décès prématurés chaque année dans le monde.
Pour lutter contre cette tendance, l'OMS recommande :
Pour les adultes : pratiquer au moins 150 à 300 minutes d'activité physique modérée par semaine.
Pour les enfants et adolescents : consacrer au moins 60 minutes par jour à une activité physique modérée à intense.
L'organisation encourage également les politiques publiques à promouvoir des environnements favorables à l'activité physique, comme des infrastructures sportives accessibles et des initiatives éducatives.
L'OMS définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Cette définition, adoptée en 1946, met en évidence une approche holistique de la santé, qui va au-delà des soins médicaux.
Santé physique : La prévention des maladies et l'entretien du corps par une activité physique régulière.
Santé mentale : La capacité à gérer le stress, à entretenir des relations sociales positives et à s’épanouir.
Santé sociale : L'inclusion dans une communauté, l'accès à des loisirs et la participation à la vie sociale.
Cette vision intégrative encourage les gouvernements et les acteurs du secteur de la santé à mettre en place des politiques transversales pour améliorer la qualité de vie des populations.
Pour répondre à l'appel de l'OMS, plusieurs actions peuvent être mises en place :
Sensibilisation à l'activité physique : Organiser des campagnes de communication pour informer sur les bienfaits de l'exercice.
Aménagement des espaces publics : Créer des pistes cyclables, des parcs et des terrains de sport accessibles.
Programmes scolaires : Intégrer davantage d'activités physiques dans les programmes éducatifs.
Soutien aux initiatives locales : Encourager les associations sportives et les événements communautaires.
Les déclarations de l'OMS sur le manque d'activité physique rappellent l'importance de promouvoir un mode de vie actif pour préserver la santé publique. En adoptant une approche globale, qui englobe le bien-être physique, mental et social, chacun peut contribuer à créer une société en meilleure santé. L'activité physique n'est pas seulement une question de forme physique : elle est essentielle à une vie équilibrée et épanouie.
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